MÉTÉO JUIN-JUILLET-AOÛT-SEPTEMBRE-OCTOBRE-DECEMBRE
2017 SUR LE CLOS GARO
PLUVIOMETRIE :
La pluviométrie de janvier à août compris, s’inscrit dans la moyenne des 6 dernières années avec 418 mm d’eau contre 433 mm d’eau pour cette dernière. Seuls les mois d’avril avec seulement 15 mm d’eau et juin avec 27,5 mm d’eau se sont révélés avares en pluie, mais cette carence a été compensée comme on l’a vu par la générosité du mois de mai avec 119 mm d’eau.
L’automne s’est révélé d’une abondance en précipitations exceptionnelle. On enregistre 397 mm de septembre à décembre, au lieu de 283 mm pour la moyenne des 7 dernières années, soit plus de 100 mm, 115 mm plus précisément, en sus des valeurs habituelles des 4 derniers mois de l’année. Ceci équivaut à 2 mois moyens de pluie supplémentaires.
On note corrélativement une fréquence élevée des précipitations. La moyenne des jours de pluie et brume des 4 derniers mois de l’année est de 19 jours par mois, soit pratiquement 2 jours sur 3.
Le total des précipitations de l’année 2017 se monte à 815 mm d’eau, contre 700 mm au cours des 6 dernières années.
Du coup, le déficit hydrique de 2015-2016, évoqué au cours des dernières synthèses météo, se trouve résorbé. Pour l’ensemble de ces deux années, il se montait à 122,5 mm, et l’on sait que le début d’année 2018 a été très pluvieux aussi.
TEMPERATURES :
Les mois de juin, juillet et août se sont avérés très chauds, avec une moyenne des maxima pour chacun des mois en question égale ou supérieure à 22 °C.
On se souvient également des deux épisodes caniculaires du 19 au 21 juin et du 18-19 juillet.
CIEL :
De juin à août, le soleil a largement dominé, avec un très fort ensoleillement : 26 jours en juin, 20 jours en juillet et 22 jours en août, soit 3 jours sur 4 au cours de cette période.
Comme on l’a vu la tendance s’est inversée à l’automne. Même si la brume n’a été présente que le jour de vendange du chenin (et un peu après au mois d’octobre), le ciel est resté soit pluvieux, soit couvert, de septembre jusqu’aux vendanges en question. De début septembre jusqu’au 14 octobre, la vigne n’a bénéficié que de seulement 8 jours de soleil : 6 jours en septembre, 2 jours en octobre !
SYNTHESE :
La douceur marquée et le fort ensoleillement du printemps, de même que le soleil et la chaleur qui ont suivi jusqu’au mois d’août, se sont traduits par une précocité dans la croissance de la vigne, qui s’est établie et s’est maintenue autour d’une valeur de l’ordre de 3 semaines.
A noter que c’était le cas aussi de nombreuses régions en France. Contrairement à un bon nombre de vignobles, la vigne de Garo n’a pas été atteinte par les épisodes désastreux de grêle.
Cette avance n’a pas eu de conséquence autre qu’une date de vendange basse dans l’année pour le rondo : 23 septembre.
Malgré une précocité identique pour le chenin, l’absence d’ensoleillement des mois de septembre et octobre a fortement gêné la maturation finale du chenin, qui, en dépit de tous les efforts pour repousser cette date, a finalement été vendangé le 14 octobre.